Selon certaines informations, le martyr Lakkis commandait les unités d’investigation aérienne du Hezbollah, les mêmes qui ont conçu les drones Ayoub, et Mersad.
Au moment où les dirigeants israéliens démentaient leur implication dans l’assassinat d’un des commandants militaires de la résistance islamique, Hassan Lakkis, les médias israéliens se félicitaient de ce crime.
Le chroniqueur militaire du quotidien israélien Haaretz, Amos Harel, a qualifié d’ « opération propre et professionnelle» l’assassinat de Lakkis, qui selon lui est un des grands dirigeants opérationnels du Hezbollah connu par les services de renseignements occidentaux.
Et d’ajouter : Lakkis a été qualifié de « cerveau brillant » par plusieurs chefs de renseignements.
« Son rôle complexe au sein du Hezbollah équivaut au système de développement et à l'unité de la technologie au sein de l’armée israélienne », poursuit le chroniqueur militaire du Haaretz.
Selon certaines informations, non confirmées jusqu'à présent par le Hezbollah, le martyr Lakkis commandait les unités d'investigation aérienne du Hezbollah, les mêmes qui ont conçu les drones Ayoub, et Mersad.
Au moins trois personnes auraient attaqué Lakkis, un ingénieur en Informatique, à l'aide d'un silencieux au moment où il sortait de sa voiture, une Jeep Cherokee, devant sa maison, située dans un complexe résidentiel à Hadeth.
Les obsèques du martyr, père de cinq enfant, ont eu lieu mercredi dans sa ville natale Baalbeck en présence de plusieurs dirigeants de la résistance.
Le Hezbollah a principalement accusé le Mossad israélien d’être derrière ce crime ignoble.
La piste israélienne a d'ailleurs été pointée du doigt par plusieurs parties libanaises, ainsi que l'Iran qui, par le biais de son ambassadeur au Liban, a indiqué que Lakkis avait « asséné des coups durs à l'ennemi sioniste ».
Plus explicite, le vice ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdel Lahyan, a accusé frontalement « des courants sionistes dans la région d'avoir assassiné Lakkis en utilisant les takfiristes ».
Le gouvernement syrien, qui a vivement condamné l'assassinat de Lakkis, en a également fait assumer « l'entière responsabilité » à l’entité sioniste.