Wahhab le conseille de ne pas miser sur des pays en déclin.

Le président libanais Michel
Souleimane a considéré qu’il n’était pas permis de « saboter les relations
historiques avec l’Arabie Saoudite en lançant des accusations sans
fondement à son encontre », réagissant ainsi de façon indirecte aux
derniers propos du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah lors
d’une interview sur la chaine de télévision OTV.

S’exprimant dans un congrès
tenu à Jbeil (Liban Nord) sous le titre : « Le dialogue :
réalité et démocratie », Souleimane a insisté sur la « nécessité de
déterminer l’orientation de l’utilisation des armes et de profiter des
potentiels des jeunes pour l’essor du pays ». Il a aussi condamné
« toute intervention de partie libanaise dans le conflit en Syrie ».

Wahhab réplique

Juste après ces propos, le
chef du parti Attawhid, Wiam Wahhab s’est demandé : « Est-ce que le
chef d’Etat a été contrarié des accusations lancées contre l’Arabie pour son
rôle au Liban ? Ou bien à cause des propos de Sayed Hassan Nasrallah sur
l’impossibilité de proroger son mandat ? ».

Wahhab a ajouté dans un
communiqué : « Nous souhaitions que son Excellence s’occupait de
l’assassinat d’un leader qui a contribué à la libération du Liban et à la
réalisation de la véritable indépendance … ».

Et d’ajouter :
« Nous annonçons la bonne nouvelle au président que la Syrie sera
prochainement un pays pétrolier et elle aura ainsi beaucoup d’argent. La Syrie
sera capable d’acheter de nombreux politiciens et journalistes dans ce monde
arabe pour lui applaudir », conseillant le chef d’Etat de « ne pas
miser sur des régimes en déclin qui attendent leur enterrement ».