La diplomatie syrienne a rejeté la thèse selon laquelle il n’y aurait pas de place pour le président Assad dans le processus de transition.
La Coalition nationale syrienne des forces de l'opposition et de la révolution est prête à négocier avec les autorités iraniennes avant la conférence dite Genève-2, rapporte dimanche l'agence ISNA citant Fayez Sarah, conseiller pour l'information de la Coalition.
"La Coalition est disposée à mener des négociations directes avec l'Iran avant la conférence de Genève-2 si la République islamique retire son appui pour le président syrien Bachar el-Assad", a déclaré M.Sarah.
La conférence internationale Genève-2, convoquée à l'initiative de Moscou et de Washington en vue de trouver une issue à la crise syrienne, doit se tenir le 22 janvier prochain.
Fin novembre, l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi a estimé que l'Arabie saoudite et l'Iran pourraient prendre part à Genève-2. Pour sa part, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a fait savoir que la situation concernant la participation de Téhéran et Riyad à la conférence restait "incertaine".
Rappelons que la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne avait confirmé jeudi 28 novembre son intention de participer à la conférence de paix Genève 2, dont la tenue est prévue le 22 janvier prochain.
"La Coalition nationale entend participer à Genève-2", lit-on dans la déclaration des opposants syriens qui confirment leur "engagement à participer à tout processus politique qui contribue à la réalisation des aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie".
Selon la Coalition nationale, elle se rend à la conférence Genève-2 pour discuter du transfert du pouvoir à "une administration de transition, investie de tous les pouvoirs".
"Dans cette nouvelle administration, il n'y aura pas de place pour le président syrien actuel Bachar el-Assad et son proche entourage", est-il indiqué dans la déclaration des opposants.
Mercredi, le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que Damas participerait à Genève-2 sans préalable, mais qu'il n'entendait pas passer le pouvoir à qui que ce soit.
Par ailleurs, la diplomatie syrienne a rejeté la thèse selon laquelle il n'y aurait pas de place pour le président Assad dans le processus de transition.