" Le peuple iranine tient à sa dignité plus que tout et la question nucléaire fait parti de sa dignité"
Le président américain Barack Obama a jugé irréaliste samedi de parvenir à un accord «idéal» qui démantèlerait «jusqu'au dernier boulon» le programme nucléaire iranien, soulignant qu'il existe avec l'entité sioniste "des différends tactiques énormes", a rapporté la chaine satellitaire arabe alMayadeen.
«Si nous pouvions trouver une option selon laquelle l'Iran démantèlerait jusqu'au dernier boulon son programme nucléaire et abandonnerait la possibilité même de ne plus jamais avoir de programme nucléaire et de se débarrasser ainsi de toutes ses capacités militaires, je l'adopterais», a déclaré le président Obama.
Et de poursuivre:"Mais je veux que chacun comprenne bien que cette option précise n'est pas possible et nous devons en conséquence, faire en sorte de nous donner les moyens de trouver la meilleure option pour nous assurer que l'Iran ne se dote pas de l'arme nucléaire», a-t-il ajouté devant le forum annuel du centre Saban pour la politique au Moyen-Orient, à l'Institut Brookings à Washington.
«On peut imaginer un monde idéal dans lequel l'Iran dirait: on détruira chaque élément et infrastructure , l'Iran tient à sa dignité plus que tout, il est prêt à défendre sa dignité jusqu'au bout et la question nucléaire est liée à sa dignité et donc je pense que nous devons être plus réalistes», a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de la question palestinienne, le président Obama a affirmé que les États-Unis étaient arrivés à la conclusion que la solution à deux États au Proche-Orient comprenait potentiellement les garanties nécessaires à la sécurité de l'entité sioniste.
Le général Allen, conseiller spécial pour le Proche-Orient, «est arrivé à la conclusion qu'il était possible de parvenir à une solution à deux États qui garantisse les besoins essentiels de la sécurité israélienne», a affirmé le président américain.
«C'est sa conclusion mais la décision finale ne lui appartient pas», a-t-il nuancé.
Le général John Allen a rencontré jeudi le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou aux côtés du secrétaire d'État John Kerry qui a relancé les négociations de paix pour neuf mois fin juillet.