Les leaders du Golfe ont en outre appelé au retrait de Syrie de toutes les "forces étrangères".
Les pays membres du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG) ont soutenu la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève-2, appelant les parties concernées à y prendre une part active.
"La participation à la conférence est indispensable à la formation d'un gouvernement de transition en Syrie", lit-on dans le document adopté à l'issue du sommet du CCG tenu au Koweït.
Les dirigeants du Golfe ont toutefois exclu que le président syrien Bachar el-Assad ou toute personne de son entourage puisse jouer un quelconque rôle dans le processus de transition ou dans l'avenir du pays.
Les leaders ont en outre appelé au retrait de Syrie de toutes les "forces étrangères", sous-entendant les troupes du Hezbollah, qui combat aux côtés de l'armée syrienne contre les groupes takfiristes soutenus par l’Arabie.
Depuis le commencement du conflit syrien au printemps 2011, les monarchies du Golfe soutiennent sans équivoque l'opposition syrienne, y compris les bandes terroristes qui tiennent la tête au pouvoir syrien.
Rappelons que la Coalition de l'opposition syrienne s’est dite prête à négocier avec les autorités iraniennes avant la conférence dite Genève-2. Elle a réclamé que la République islamique retire son appui pour le président syrien Bachar el-Assad".
Par ailleurs, les pays du CCG ont salué "la nouvelle orientation" de l'Iran
à leur égard mais lui ont demandé de la concrétiser par des mesures effectives.
Ils ont dit espérer que cette orientation serait "suivie par des mesures
concrètes ayant un impact positif" sur la région.
Dans ce contexte, le sommet du CCG a salué l'accord sur le nucléaire
iranien conclu en novembre à Genève entre les grandes puissances et l'Iran.
Il a estimé qu'il constituait "un premier pas vers un accord global et
permanent sur le programme nucléaire de l'Iran qui suscite, selon eux, les craintes au niveau international et régional".