28-11-2024 01:26 PM Jerusalem Timing

Le président Rohani jugé populaire par près de 60% des Iraniens

Le président Rohani jugé populaire par près de 60% des Iraniens

C’est ce qu’a révélé un "sondage récent" publié par l’agence Irna.

Le président Rohani jugé populaire par près de 60% des IraniensLe président iranien Hassan Rohani est jugé populaire par près de 60% des Iraniens qui souhaitent en majorité que le gouvernement s'attaque aux problèmes économiques du pays, selon un "sondage récent" publié mercredi par l'agence officielle Irna.

ce sondage a  été réalisé par le Centre de sondage des étudiants iraniens (Ispa). 58% des personnes interrogées estiment que "la popularité du président est forte ou très forte", précise Irna.

Sur son site, Ispa indique qu'un quart des sondés (25%) estiment que la popularité de M. Rohani est "moyenne", alors que 16% affirment qu'elle est "faible ou très faible".

Le président Rohani jugé populaire par près de 60% des IraniensL'institut précise que 5449 personnes ont été interrogées, sans indiquer la date de ce sondage alors que l'Iran a signé fin novembre un accord historique avec les grandes puissances sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.

 Toujours selon l'enquête, les priorités du gouvernement devraient être de régler les questions économiques (inflation, chômage, logement) pour 51% des personnes interrogées, devant les problèmes internationaux comme la crise nucléaire (19%), le développement des libertés individuelles, politiques et sociales (17%) et la situation des valeurs islamiques comme le port du voile (12%). Les sondés avaient deux choix possibles.

Le président Rohani, qualifié de modéré, a été élu en juin en promettant de résoudre la crise nucléaire relancée en 2005 par son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad.

Un peu plus de trois mois après son entrée en fonction, l'Iran a conclu fin novembre à Genève un accord avec les grandes puissances qui reconnait le droit de l’Iran à enrichir l’uranium sur son sol pour des fins pacifiques en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales qui étouffent son économie depuis 2012.