La mission "a recueilli des preuves flagrantes et convaincantes de l’utilisation d’armes chimiques contre des civils".
Des armes chimiques ont été utilisées selon l'ONU à cinq
reprises en Syrie. Dans son rapport final transmis jeudi au secrétaire général
des Nations unies Ban Ki-moon, les inspecteurs ayant enquêté en Syrie citent
des "preuves" ou des "informations crédibles" sur une
utilisation d'armes chimiques dans la Ghouta, à Jobar et Achrafié Sahnaya (près
de Damas), ainsi qu'à Khan al-Assal (près d'Alep, nord) et à Saraqeb
(nord-ouest).
Le rapport, qui
doit être examiné lundi par le Conseil de sécurité, ne désigne pas les
responsables de ces attaques probables à l'arme chimique car cela n'entrait pas
dans le cadre du mandat des inspecteurs.
La mission "a recueilli des preuves flagrantes et
convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils, dont des
enfants, à une échelle relativement large dans la région de la Ghouta de Damas
le 21 août", explique le rapport, confirmant les premières conclusions des
inspecteurs en septembre.
Après cette
attaque ayant fait selon eux près de 1.500 morts, les Etats-Unis ont menacé le
régime de frappes punitives, avant d'y renoncer à la suite d'un accord sur la
destruction de l'arsenal chimique syrien, au grand dam des rebelles qui
espéraient un changement dans l'équilibre de forces.