Houjeir entretenait des liens étroits avec l’un des kamikazes Mouin Abou Dahr.
Le département des
renseignements de l’armée libanaise attend toujours que le mouvement
palestinien Hamas lui remette l’un de ses cadres Alaeddine Yassine (24 ans) qui
se trouve dans le camp de réfugiés palestiniens de Rachidiyé à Tyr (Sud Liban).
Celui-ci serait « l’opérateur du Palestinien Ahmad Taha, responsable de
tirs de roquettes sur la banlieue Sud de Beyrouth en mai dernier et de la
préparation d’autres attentats terroristes », assurent des rapports
sécuritaires cités par le quotidien libanais al-Akhbar. Sachant que l’armée a
également demandé du Hamas de lui livrer Ahmad Taha, habitant dans le camp de Bourj el-Barajneh.
Il y a quelques jours, les renseignements de l’armée ont de nouveau sollicité l’aide des factions palestiniennes et des forces islamiques dans le camp d’Ain el-Helwé pour arrêter cheikh Bahaeddine
Houjeir (24 ans).
Celui-ci est pour sa part suspecté d’être le lien entre les
deux kamikazes de l’attentat de l’ambassade iranienne et la partie qui a
planifié l’attaque terroriste.
Par ailleurs, Houjeir entretenait
des liens étroits avec l’un des kamikazes Mouin Abou Dahr et sa fiancée N.K.
actuellement détenue au ministère de la Défense.
Les rapports sécuritaires
assurent que le cheikh salafiste en question a disparu juste après les deux
attentats et s’absente depuis de l’école où il enseigne et de la mosquée où il
prie à Jadra. Ce cheikh se trouve dans sa maison familiale au quartier Tireh ou
chez l’activiste Bilal Badr qui habite le même quartier.
Les mêmes sources
sécuritaires citées par al-Akhbar avancent que Houjeir demeure dans le quartier
Tawarë (urgence en français), jouissant de la protection de Jund el-Cham et du
Fatah el-ISlam.
Dès que les renseignements ont
fait état de l’implication probable de Bahaeddine Houjeir dans les attentats
contre l’ambassade iranienne, les factions palestiniennes et les forces
islamiques ont rassuré l’armée qu’elles feront tout pour le remettre.
Mais elles
ont demandé un peu temps pour que son père (membre du Front populaire pour la
libération de la Palestine) réussisse à le convaincre de se remettre à l’armée
ou que le comité des oulémas musulmans, dont cheikh Houjeir fait partie, mène
des médiations avec l’armée.
Toutefois, une source sécuritaire officielle a
assuré à al-Akhbar que « les promesses n’ont pas été tenues et qu’aucune
nouvelle sur la remise de Houjeir. On attend qu’il soit livré pour l’interroger
et il se peut qu’il n’ait aucune relation avec les attentats et donc il sera
libéré ».
A ce propos, des informations
ont fait état de l’échec des pourparlers pour la livraison du cheikh Houjeir
aux services de sécurité. Les tentatives de ses proches dans le camp d’Ain
el-Helwe pour le convaincre de se remettre à l’armée n’ont pas réussi.
source: al-Akhbar