"C’est la fin de 95 glorieuses années d’un combattant de la liberté", a résumé le chef de l’Etat.
Nelson Mandela a été conduit dimanche vers sa modeste tombe à flanc de colline, dans un coin de la propriété familiale à Qunu (sud-est), pour y reposer en paix, après des funérailles qui ont salué une vie au service de la liberté, de son pays et du monde.
"Un extraordinaire voyage s'achève", a lancé le président Jacob Zuma, lors de la cérémonie à la fois solennelle et intime en présence de 4.500 invités, dernier acte des hommages publics, retransmise à la télévision, et sur plusieurs écrans publics à travers le pays.
"C'est la fin de 95 glorieuses années d'un combattant de la liberté, d'un serviteur humble et dévoué du peuple d'Afrique du Sud, d'un puits de sagesse, d'un pilier de force, d'une lumière d'espoir", a résumé le chef de l'Etat. "Tu resteras la lumière qui nous guidera".
Sous un soleil voilé éclairant les paysages venteux du Transkei, le cercueil recouvert du drapeau sud-africain a été conduit vers midi vers le petit cimetière familial des Mandela, en hauteur par rapport à la maison et à quelques centaines de mètres de la tente dressée où se sont tenues les funérailles.
Coups de canon, escorte militaire, hymnes religieux, choeurs d'enfants, 95 cierges (autant que le nombre d'années de sa vie): la cérémonie, digne et élégante, a réuni la pompe due à un homme d'Etat de sa stature et une sensation d'intimité, avec les hommages de proches, de parents.
Elle a ponctué dix jours de deuil national et une série d'hommages en Afrique du Sud et dans le monde, dont un autre point fort avait été l'hommage, mardi dans un stade de Soweto, d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement, avec près de 60.000 spectateurs.