23-11-2024 02:52 AM Jerusalem Timing

Centrafrique: La France a le devoir d’intervenir dans le cadre de crimes

Centrafrique: La France a le devoir d’intervenir dans le cadre de crimes

Les soldats français "seront progressivement relayés par la montée en puissance des forces africaines dont les effectifs vont doubler en quelques semaines pour atteindre 6.000 hommes".

 
Le président François Hollande a estimé que "l'honneur de la France" était de "s'engager" et "sans la moindre hésitation" pour mettre fin à "des crimes contre l'Humanité",  en rendant hommage lundi aux deux soldats français tués en Centrafrique.
  
Le chef de l'Etat a de nouveau justifié l'intervention française: "Il y avait urgence", a-t-il fait valoir, rappelant que "plus de 600 personnes y avaient été tués en deux jours" et que "les affrontements confessionnels risquaient de dégénérer en un immense bain de sang".
  
"Quand des crimes contre l'Humanité sont commis, c'est l'honneur de la France, l'honneur de ses soldats, de s'engager pour y mettre fin et ceci sans la moindre hésitation", a souligné François Hollande.
 
 Les forces françaises n'ont cependant "pas vocation à rester durablement en Centrafrique", a-t-il réaffirmé devant les deux cercueils recouverts dudrapeau tricolore, dans la cour de l'hôtel des Invalides, à Paris.
  
Les soldats français "seront progressivement relayés par la montée en puissance des forces africaines dont les effectifs vont doubler en quelques semaines pour atteindre 6.000 hommes", a-t-il poursuivi.
  
Lorsqu'elles auront atteint "une taille et une capacités suffisantes, alors nous pourrons nous retirer", a ajouté François Hollande sans fixer de délai.