La politique étrangère suivie par Hollande, à propos du Liban, de la Syrie et de l’Egypte, a conduit à ce rapprochement.
La politique étrangère suivie par le président français François Hollande, qui effectue à la fin du mois sa deuxième visite en Arabie saoudite, ainsi que ses prises de position à l’égard de la Syrie, du Liban, de l’Iran et de l’Egypte, ont conduit à un rapprochement entre les deux pays.
Cette situation a permis le développement d’une relation de confiance réciproque et d’une coordination entre Riyad et Paris. C’est sans doute la déception éprouvée par les deux pays vis-à-vis des Etats-Unis et de la politique adoptée par le président russe Vladimir Poutine dans le dossier syrien qui a contribué au rapprochement entre les deux capitales.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est en contact permanent avec son homologue saoudien le prince Saoud al-Fayçal, qui l’a reçu en tant qu’ami et à titre personnel dans son domicile parisien.
La coordination se poursuit entre l’équipe présidentielle française et l’ambassadeur de France à Riyad.
La visite de Hollande en Arabie saoudite consacre cette relation de confiance et la convergence de position entre les deux pays sur plusieurs dossiers, en tête desquels figurent la Syrie, le Liban et l’Iran.
Paris mise sur ce rapprochement pour obtenir de l’Arabie saoudite son soutien à l’organisation à Paris d’une conférence destinée à aider le Liban dans les rudes épreuves auxquelles il est confronté, en raison de la présence des réfugiés syriens sur son sol.
Al Hayat + Mediarama