27-11-2024 08:46 AM Jerusalem Timing

Netanyahu juge "inacceptables" les écoutes américaines

Netanyahu juge

Selon le New York Times, qui cite des documents révélés par l’ex-consultant de la NSA Edward Snowden, M. Olmert et Ehud Barak, figurent sur une longue liste de cibles surveillées dans une soixantaine de pays

  


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé lundi "inacceptables" les écoutes américaines effectuées notamment sur son prédécesseur Ehud Olmert et dévoilées par les médias.
  
"Vu les relations proches entre les Etats-Unis et Israël, il y a des choses qu'on ne peut pas faire et qui sont inacceptables pour nous", a affirmé M. Netanyahu lors d'une réunion des députés de son parti au Parlement.
  
Il a affirmé avoir demandé "de vérifier ces informations".
  
Selon le New York Times, qui cite des documents révélés par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden, M. Olmert et Ehud Barak, alors ministre de la Défense, figurent sur une longue liste de cibles surveillées dans une soixantaine de pays par l'agence américaine entre 2008 et 2011.
 
 "Nous n'espionnons pas le président des Etats-Unis ou la Maison Blanche. Les règles sont désormais claires. Nous avons des engagements en la matière et nous les respectons", avait déclaré dimanche le ministre israélien des Affaires stratégiques, Youval Steinitz.
  
L'entité sioniste et son allié stratégique américain étaient convenus de ne plus jamais s'espionner mutuellement après l'arrestation en 1985 à Washington de Jonathan Pollard, un expert de la marine américaine qui a transmis à Israël des milliers de documents secrets sur les activités du renseignement américain dans le monde arabe.
  
La justice américaine a condamné M. Pollard à la réclusion à perpétuité pour espionnage, mais les révélations sur l'étendue du programme d'espionnage américain ont relancé en "Israël" les appels à sa libération.
  
M. Netanyahu a rencontré lundi la femme de Jonathan Pollard à qui il a réaffirmé "les efforts entrepris par Israël pour amener à la libération" de son mari.
  
Il avait assuré dimanche oeuvrer en permanence pour la libération de M. Pollard, qui a obtenu la nationalité israélienne en 1995.
  
Les efforts pour obtenir cette libération "ne sont pas liés aux derniers événements, même si nous avons donné notre avis sur ces développements", a-t-il déclaré, sans plus de précision, lors du Conseil des ministres hebdomadaire.