Lors de l’assassinat de Rafic hariri, le camp du 14-mars s’était aussi mis à accuser la Syrie, avant de passer au Hezbollah!!
Damas a démenti vendredi toute implication dans l'attentat à Beyrouth qui a coûté la vie à un ancien ministre libanais du camp du 14-Mars.
"Ces accusations arbitraires et sans discernement émanent de haines politiques", a affirmé le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi, cité par l'agence officielle Sana.
"Certaines personnalités au Liban n'ont jamais cessé d'accuser (le pouvoir à Damas) à chaque fois qu'un assassinat douloureux se produit dans le pays frère qu'est le Liban", a poursuivi le ministre, en allusion à la coalition libanaise hostile à Damas dite du 14 mars.
Celle-ci a mis en cause le pouvoir syrien et le Hezbollah, dans l'attentat qui a coûté la vie vendredi à l'un de ses membres, Mohammad Chatah, proche conseiller du chef de cette coalition, Saad Hariri
"Le meurtrier est le même, celui qui est assoiffé de sang syrien comme du sang libanais (...) De Beyrouth, à Tripoli (...) à l'ensemble du Liban, le meurtrier est le même, lui est ses alliés libanais, de Deraa, à Alep, à Damas, à toute la Syrie", avait indiqué un communiqué de la coalition, qui appuie l'opposition syrienne.
Le ministre syrien a accusé à son tour la coalition de financer et de soutenir cette rébellion "terroriste".
L’assassinat de Chatah rappelle curieusement celui de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2004, lorsque Damas ainsi que 4 officiers libanais ont été accusés par ce même camp avant d’être innocenté aussi bien par le Tribunal international que Saad Hariri. Depuis c’est le Hezbollah qui est stigmatisé.