22-11-2024 04:18 PM Jerusalem Timing

Quatre militaires américains brièvement détenus par la Libye

Quatre militaires américains brièvement détenus par la Libye

Ces quatre militaires opéraient dans une zone proche de Sabratha à 60 km à l’ouest de Tripoli.

Jennifer PsakiQuatre militaires américains ont été brièvement détenus vendredi par les autorités de Tripoli, avant d'être libérés, a annoncé le département d'Etat.

"Les quatre militaires qui étaient détenus par le gouvernement libyen ont été remis en liberté", a écrit dans un bref communiqué la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki, laquelle avait annoncé deux heures plus tôt la détention des quatre soldats.

"Nous continuons d'essayer d'établir les faits relatifs à cet incident", a dit Mme Psaki.

"Lorsqu'ils ont été placés en détention, ces quatre militaires opéraient dans une zone proche de Sabratha (60 km à l'ouest de Tripoli) dans le cadre de nos efforts de préparation en matière de sécurité", selon la porte-parole.

D'après le New York Times, citant des responsables américains, les quatre militaires faisaient partie de l'équipe de sécurité de l'ambassade des Etats-Unis à Tripoli et travaillaient sur des scénarios pour une éventuelle évacuation d'employés gouvernementaux américains en Libye.

Fin novembre, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue britannique William Hague avaient reçu à Londres le Premier ministre libyen Ali Zeidan et s'étaient engagés à aider son pays à lutter contre les violences des milices.

Le Pentagone avait annoncé au même moment que l'armée américaine se préparait à former "5.000 à 8.000 soldats libyens" en Bulgarie pour aider Tripoli à mettre en place une armée professionnelle.

Mais les Etats-Unis et la Libye ont également un contentieux depuis début octobre lorsque des forces spéciales américaines ont interpellé à Tripoli le Libyen Abou Anas al-Libi, membre présumé d'Al-Qaïda.

L'homme a été transféré aux Etats-Unis et est détenu à New York. Tripoli a dénoncé sa capture, estimant qu'il s'agissait d'un "enlèvement", et a affirmé ne pas avoir été prévenu.