26-11-2024 11:34 PM Jerusalem Timing

Des hommes armés de l’ASL tués à Qouneytra

Des hommes armés de l’ASL tués à Qouneytra

Arrestation par l’EIIL de six activistes à Alep.

Des affrontements violents ont opposé l’armée syrienne aux groupes armés de l’opposition à Qouneytra, faisant un grand nombre de morts et de blessés dans les rangs des rebelles.

Enumérant les noms de neuf morts de l’armée syrienne libre (ASL), le site d’information asianews a indiqué que l’ASL a baptisé ces affrontements « la bataille de la libération de Qouneytra ». Parmi ces morts figurent le commandant de la brigade d’élite de l’ASL, le commandant du groupe « les libres du Cham », et un activiste médiatique de l’ASL.

Par ailleurs, onze chefs de milices de l’opposition syrienne se sont rendus à Maadamiya, dans la Ghouta de l’Ouest dans la province de Damas.

 

Liquidation de terroristes du Front Nosra et de la Brigade de l'Islam dans la banlieue de Damas

A Adra al-Balad dans la banlieue de Damas, des sources citées par l’agence de presse syrienne Sana ont affirmé que l'armée arabe syrienne a tué et blessé nombre de terroristes appartenant à la soi-disant " brigade de l'Islam", et du front annosra dont des  Yéménites, et le chef du soi-disant "bataillon d'Amjad al-Cham", Bilal Bachach. 

L’enlèvement des activistes se poursuit à Alep

 

Après que le groupe terroriste affilié à al-Qaida, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) eut annoncé l’arrestation de six activistes à Alep il y a deux jours, ce même groupe a arrêté Miled Chehabi au quartier des habitations de Hanano dans la même région.

Chehabi est l’un des activistes qui étaient partis pour la Turquie avec la multiplication des attaques contre les activistes mais il a dû rentrer en Syrie à cause du laxisme affiché par les parties de l’opposition politique face à l’affaire de l’enlèvement des activistes par l’opposition armée.

Nouveau camp en Jordanie

Un groupe de réfugiés syriens en Jordanie ont installé un
nouveau camp aux abords de la capitale Amman, après avoir quitté le camp
Zaatari pour les réfugiés au nord du royaume.

Ce nouveau camp n’est pas reconnu
officiellement, et regroupe 350 personnes dont la plupart vient de la
circonscription de Hama en Syrie. Selon ces réfugiés, ils ont dû quitter le
camp Zaatari pour le manque de sécurité et les vols.

Assad a fait parvenir un message au pape

Le président Bachar al-Assad a fait parvenir samedi un message au pape François par l'intermédiaire d'une délégation syrienne reçue à Rome par le numéro 2 du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin, a-t-on appris auprès du Vatican.

"Ce matin, le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Monseigneur Pietro Parolin, et le secrétaire aux relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ont reçu une délégation du gouvernement du gouvernement syrien", déclare un communiqué du Vatican.

"La délégation a apporté un message du président Assad pour le Saint-Père qui reflète la position du gouvernement syrien", indique le communiqué.

Interrogé par l'AFP sur le contenu de ce message, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a répondu qu'il ne serait pas donné plus de précision.

 Dans son message de Noël "urbi et orbi", le pape François avait demandé mercredi à toutes les parties belligérantes de permettre à l'aide humanitaire d'arriver aux millions de victimes de la guerre en Syrie.

"Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu'il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l'accès pour les aides humanitaires", avait lancé le pape depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre.

Début décembre, le pontife avait déjà lancé un appel pour les douze soeurs orthodoxes emmenées par des hommes armés dans la localité de Maaloula, dans le nord de la Syrie, et pour "toutes les personnes enlevées en raison du conflit" dans ce pays.

François a appelé plusieurs fois à une solution pacifique en Syrie depuis son élection en mars. Début septembre, il avait organisé une journée de prière pour la paix en Syrie à l'occasion de laquelle il s'était prononcé contre une intervention militaire envisagée par les Etats-Unis et la France après l'usage d'armes chimiques dans la banlieue de Damas, attribuée par les Occidentaux au régime de Bachar al-Assad.