"Israël" a tiré 20 obus vers le sud du Liban
Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a menacé de durcir les représailles contre le Liban en cas de nouvelle
provocation, après des tirs de roquettes auxquels l'occupation israélienne a répliqué dimanche matin avec des obus.
En début de matinée, l'artillerie israélienne a tiré une vingtaine d'obus vers une zone frontalière dans le sud du Liban, d'où des roquettes avaient été tirées vers le territoire israélien, selon une source libanaise de sécurité.
"Nous ne tolérerons pas des tirs du Liban vers notre territoire (...). Nous considérons le gouvernement libanais et son armée comme responsables des tirs de ce (dimanche) matin", a affirmé M. Yaalon dans un communiqué.
"L'armée israélienne a réagi par des tirs d'obus massifs vers le secteur d'où ont été tirés les roquettes. En cas de besoin, elle agira encore plus durement", a prévenu le ministre.
"Je ne recommanderais à personne de tester notre patience et notre détermination à défendre la sécurité de la population israélienne", a-t-il prévenu.
Selon la radio publique, quatre roquettes ont été tirées, mais seule une d'entre elle a atteint le territoire israélien, tandis que les trois autres ont explosé au Liban, près de la frontière.
Une source libanaise de sécurité a fait état d'une vingtaine d'obus tirés par l'entité sioniste sur la région d'Arqoub dans le sud du Liban.
Des deux côtés, les projectiles sont tombés dans des zones inhabitées, sans faire de victime ou de dégât.
Une source militaire libanaise a précisé que l'une des roquettes avait été tirée de la région libanaise de Rachaya al-Fekhar, dans le sud, était de type Katiousha et s'était abattue à Sarda, en face de la ville israélienne de Kyriat Shmona.
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) "suit la situation sur le terrain et son commandant Paolo Serra mène des contacts avec les deux parties", a déclaré à l'agence de presse libanaise le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti.
Des patrouilles de l'armée libanaise et de la Finul circulaient dimanche à la frontière, a constaté un correspondant de l'AFP.