Vanunu avait révélé que l’entité sioniste dispose de 100 à 300 ogives nucléaires.
La Cour suprême israélienne a rejeté dimanche une demande d’émigration de l’ex-technicien atomiste israélien Mordekhaï Vanunu, incarcéré pendant plus de 18 ans pour avoir révélé des secrets sur le nucléaire en « Israël », a annoncé la radio publique.
Après avoir purgé sa peine en 2004, Vanunu s’est vu interdire de quitter l’entité sioniste, de se rendre en Cisjordanie occupée et de prendre contacts avec des ressortissants étrangers, dont des journalistes.
Toutes ses demandes pour lever ces interdictions ont été rejetées pour des « raisons de sécurité ».
Ces mesures « portent atteinte aux droits de Mordehaï Vanunu mais sont nécessaires pour éviter la diffusion d’informations confidentielles », ont estimé les juges de la Cour suprême israélienne.
« Vanunu dispose encore de ce genre d’informations et il n’est toujours pas revenu sur son intention de les divulguer », a justifié cette interdiction la radio israélienne.
Les mesures limitant sa liberté de mouvement ont été prolongées jusqu’en mai 2014.
Agé de 59 ans, Mordekhaï Vanunu a été condamné pour « espionnage » après avoir communiqué des secrets nucléaires israéliens à l’hebdomadaire londonien The Sunday Times, qui les avait publiés. Vanunu avait affirmé que l’entité sioniste dispose de 100 à 300 ogives nucléaires.
Converti au christianisme, Vanunu, qui ne se considère plus comme Israélien, a en vain demandé l’asile dans plusieurs pays occidentaux.