Hollande ne veut "pas permettre au Hezbollah et à l’Iran d’empêcher l’élection d’un nouveau président".

Interrogée sur l’attitude de son camp politique au cas où le président de la République décidait de former un gouvernement de fait accompli, une source parlementaire du 8- Mars a déclaré: «Jusqu’à présent, il y a aucune décision officielle et la question fait toujours l’objet de concertations. Nous ne sommes pas tenus d’annoncer nos mesures avant que Sleiman n’arrête son choix. Une telle démarche de sa part serait dangereuse et notre riposte sera une surprise».

Pour leur part, des sources parlementaires du Courant patriotique libre (CPL) ont exclu que le CPL s’abstiennent de remettre ses ministères aux membres du nouveau gouvernement qui serait formé par Sleiman.

 «Cela ne veut pas dire que nous nous tairons, nous avons plusieurs options, chaque chose en son temps. Pour l’instant, nous nous concertons avec nos alliés», ont ajouté ces sources.

Hollande ne veut «pas permettre au Hezbollah d’empêcher l’élection d’un nouveau président

Sur un autre plan, le quotidien saoudien Al Hayat a révéle que le chef de l’Etat français a évoqué avec M. Hariri la question de l’élection présidentielle libanaise.

Le chef du Courant du futur, Saad Hariri, a incité le président français François Hollande, lors de leur rencontre dimanche à Riyad, à accélérer les livraisons à l’Armée libanaise du matériel dont elle a besoin, surtout que Paris possède une liste des équipements requis.

Une source françaises informée de la teneur de l’entretien entre Hollande et le roi Adballah ben Abdel Aziz a indiqué que l’aide saoudienne à l’Armée libanaise visait à renforcer cette institution qui est le symbole de l’unité du Liban et à consolider, aussi, «la position de la présidence de la République, représentée par le président Michel Sleiman».

Le chef de l’Etat français a évoqué avec M. Hariri la question de l’élection présidentielle libanaise, mettant l’accent sur la nécessité de respecter les délais constitutionnels et à ne pas permettre à l’Iran et au Hezbollah d’empêcher l’élection d’une nouveau président au Liban».

Al Akhbar+ Al Hayat+ Mediarama

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