Cependant, les biens produits dans les colonies pourront continuer à être exportés vers l’Europe.
Les fameuses « lignes directrices » de l’Union européenne pour « Israël » sont entrées en vigueur mercredi 1er janvier.
Désormais, les entités israéliennes basées dans les territoires palestiniens ou qui ont des liens avec eux seront exclues des programmes d’aides européens. Une façon pour Bruxelles de condamner l’occupation des territoires palestiniens et les colonies.
Désormais, si une entreprise israélienne, une institution publique ou une association veut bénéficier d’un prêt ou d’une subvention de l’Union européenne, elle devra remplir certains critères.
Cette entité, quelle qu’elle soit, devra être basée en « Israël », et non dans les territoires occupés, c’est-à-dire la Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est ou le plateau du Golan.
Et, si elle se trouve sur les territoires occupés en 1948, elle ne devra pas non plus avoir d’activités dans ces territoires. Ainsi, une association basée à "Tel-Aviv" (territoires occupés en 1948), mais qui aurait un programme à financer en Cisjordanie, ne pourra bénéficier d’aucune subvention.
Le commerce exclu
Mais il y aura des exceptions. Si ce programme vise, par exemple, à promouvoir le soi-disant processus de paix dans les colonies, un financement européen sera possible.
Ces lignes directrices ne concernent cependant que l’attribution des aides, en aucun cas le commerce. Ainsi, les biens produits dans les colonies pourront continuer à être exportés vers l’Europe.