L’armée de l’air syrienne a bombardé ce jeudi un siège de la brigade AlTawhid au centre d’Alep provoquant sa destruction totale et la mort de tous les miliciens.

 

 

Les prémices d’une bataille féroce entre le Front islamique regroupant les plus grandes milices armées d'une part et l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) commencent à émerger dans les zones échappant au contrôle des autorités syriennes au nord du pays.

 

D’après le journal panarabe alHayat, citant des sources de l’opposition, les combattants de l’EIIL ont torturé les combattants d’Ahrar ech-Cham (du Front islamique) après avoir pris le contrôle du passage de Bab el Hawa le mois dernier près de la frontière turque.

 

Le conseil national syrien, qui regroupe les Frères musulmans, a exprimé ses réserves face aux agissements de l’EIIL qui a pris d’assaut le bureau médiatique du CNS à Kfarnabel il y a deux jours. La coalition de l’opposition a par ailleurs condamné «　l’acte criminel lâche　» à travers le meurtre du directeur du passage de Tal Abyad après l’avoir torturé.

 

L’armée syrienne bombarde un siège de la brigade terroriste al-Tawhid

L’armée de l’air syrienne a bombardé ce jeudi un siège de la brigade Al-Tawhid au centre d’Alep provoquant sa destruction totale et la mort de tous les miliciens qui s'y trouvaient. 　

Tentative d’infiltration de miliciens à Qousseir

Selon des sources militaires syriennes, l’armée régulière a réussi à saboter une attaque d’envergure d’hommes armés qui tentaient de s’infiltrer à Qousseir à travers les deux passages de Joussieh et d’Abboudiyeh du côté libanais.

 

L’armée syrienne avait recueilli à l’avance des renseignements ayant permis de dévoiler le projet d’assaut.

En effet, les bombardements syriens ont frappé des repaires d’hommes armés dans la ville de Qarra. D’après les informations, 250 miliciens armés du front annosra ont été tués ou blessés alors que le reste a pris la fuite vers des régions montagneuses à proximité d’Ersal et de Yabroud proches de la frontière libano-syrienne.

 

Le Maroc démantèle une cellule combattant en Syrie

Les autorités marocaines ont démantelé le 25 décembre dernier la première cellule terroriste qui envoyait des combattants en Syrie. Selon des sources marocaines, «　18 combattants étant parvenus à entrer en Syrie avec l’aide de trafiquants depuis la Turquie ont été arrêtés. Ils se sont entrainés à la manipulation d’armes légères et lourdes　».

L’un des miliciens arrêtés a reconnu avoir «　confectionné une bombe artisanale prêté à exploser à distance pour être utilisée dans un attentat terroriste au Maroc　».

Suite aux perquisitions de maisons des détenus, les services sécuritaires ont découvert des épées, des couteaux, des bombes, ainsi que des treillis militaires, des masques anti-gaz, des documents de confection d’explosifs traditionnels, des cassettes d’enregistrements de l’organisation d’al-Qaida et des testaments que les terroristes ont laissés à leurs familles.

La cellule est composée de 18 éléments originaires de Sidi Souleimane et de Qouneytra, à l’ouest du Maroc, au Fès et Meknès au centre du pays, aux villes de Tanja et Casablanca.

Parmi les détenus figure un homme spécialisé dans la falsification de papiers permettant aux femmes de rejoindre leurs époux combattants en Syrie et un autre élément a reconnu aux enquêteurs avoir utilisé des armes blanches pour «　lutter contre le vice　» à l’intérieur du Maroc.