Le consulat a fait l’objet d’un incendie similaire en 2008.
Un journal de la presse officielle chinoise a reproché vendredi aux Etats-Unis une "défaillance sécuritaire" après que le consulat de Chine à San Francisco a été visé le soir du Nouvel an par un incendie criminel.
Ce consulat, déjà la cible d'un incendie criminel similaire en mars 2008 selon la presse américaine, a de nouveau subi des dégâts importants.
"Compte tenu de la récurrence de tels faits, le gouvernement américain peut difficilement se décharger de toute responsabilité", a affirmé le quotidien Global Times, étroitement lié au Parti communiste chinois.
Le journal a appelé à des "peines sévères" contre les auteurs de l'acte criminel, en assurant que les "forces anti-chinoises" faisaient preuve de "davantage d'audace".
"Etant donné les circonstances, l'ambassade de Chine et ses consulats auraient dû être mieux protégés par les Etats-Unis", a jugé le Global Times.
Le consulat de Chine à San Francisco a aussi appelé les autorités américaines à mieux protéger le personnel diplomatique chinois.
Un assaillant a lancé "deux seaux d'essence contre la porte du consulat et y a mis le feu" mercredi à 21H25 heure locale (05H25 GMT jeudi), provoquant des "dégâts importants", avait indiqué un porte-parole dans un communiqué publié sur le site internet du consulat.
Le porte-parole chinois a condamné "un acte ignoble", qui représente une "menace pour la sécurité du personnel consulaire et les habitants alentour".
Le département d'Etat américain a de son côté fait part de sa "profonde préoccupation" et promis de retrouver puis traduire en justice l'auteur de l'attaque.
Le consulat était à ce moment-là fermé au public, mais quelques employés y travaillaient. La police américaine a confirmé à l'AFP qu'elle enquêtait sur l'incident.
A Washington, la porte-parole adjointe du département d'Etat Marie Harf a promis de retrouver l'auteur: "Nous prenons cet incident très au sérieux, et le bureau de la sécurité diplomatique travaille avec le FBI et les autorités locales pour enquêter et en arrêter les auteurs".