"Qui fut derrière l’implication des groupes armés dans les mouvements populaires?", s’est demandé Mahdi Soumaydai.
Le mufti des sunnites en Irak Mahdi Soumaydai a accusé les politiciens d’avoir transformé les deux villes de Ramadi et d’al-Anbar en un centre pour le lancement d’une guerre sectaire dans le pays. « L’Irak passe par une grande crise, et al-Anbar est noyée dans une discorde dangereuse. Cette discorde nécessite une main de fer, des intentions sincères et un sentiment de responsabilité entière envers la patrie, et surtout de mettre de s’éloigner des calculs politiques et partisans, parce que la patrie est plus chère que tout », a-t-il dit.
« Les parties politiques ont poussé les innocents à sortir dans les rues pour revendiquer leurs droits légitimes. Qui fut derrière l’implication des groupes armés ? L’Irak était un pays sûr et stable. Nous avons appelé au dialogue, et il est possible de négocier avec le Premier ministre. Cet homme a dit être prêt à coopérer dans toutes les questions… mais certains ferment la porte au Bien et ouvrent des dizaines de portes devant le Mal ».
Et d’assurer que la crise se résout quand le Premier ministre entend les demandes du peuple et non celles des politiciens parce que ceux-ci lui mentent.
Qualifiant le chef du Parlement de « la tête de la discorde par laquelle passe les sunnites en Irak », cheikh Soumaydai a appelé le peuple irakien et les fils d’al Anbar à unifier leur mot pour saboter tout projet qui porte atteinte à la circonscription et qui provoque l’effusion du sang des civils.