25-11-2024 02:50 PM Jerusalem Timing

Une délégation du Hezbollah rend visite au Mufti de la République..

Une délégation du Hezbollah rend visite au Mufti de la République..

Cheikh Ammar a indiqué au terme de l’entretien que ce dernier avait pour but de transmettre au mufti un message du secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah, concernant l’agression subie par le mufti dernièrement

 

Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a rencontré, ce lundi, une délégation du Hezbollah, présidée par cheikh Abdel Majed Ammar.


Cheikh Ammar a indiqué au terme de l'entretien que ce dernier avait pour but de transmettre au mufti la condamnation du Hezbollah et de son secrétaire général, sayed Hassan Nasrallah, à l'agression subie par le mufti dernièrement, à la mosquée Khachekji.

S'exprimant à l'issue de la réunion, Cheikh Ammar a souligné: "Dar Al-Fatwa est la maison musulmane de tous les musulmans et de tous  Libanais et doit rester le titre de l'unité entre les différentes composantes de ce pays", ajoutant que "ce qu'a subi le  Mufti est un malheureux incident qui ne reflète pas le manque d'éthique de ses agresseurs» .

Et de poursuivre:" Cet incident porte en soi  la sédition pire il est une  incitation à la haine et encourage la désintégration et  la dégénérescence qui habitent ceux qui cherchent le pouvoir au détriment de l'intérêt public."

Cheikh Ammar a déclaré que «ceux qui cherchent à former un gouvernement sans le Hezbollah cherchent à entrainer  le pays vers le chaos» .
Il a insité sur la " nécessité de préserver le pays de toute affliction et si  Dieu le veut c'est ce dont nous nous efforcons de faire», ajoutant que  "cela ne signifie pas de garder le silence à l'égard des  positions que l'autre partie souhaite imposer au pays sans consultation, car il faut qu'elle distingue entre la volonté de renverser le  projet de l'autre en rabaissant le pays à ce niveau de rivalité et entre maintenir les bases du  pays  ".

Interrogé sur le don saoudien  à l'armée libanaise, Cheikh Ammar a répondu:  "Nous ne sommes pas contre le renforcement de l'armée, mais nous devons nous interroger   le prix politique à payer en échange".

Et de poursuivre:" "l'armée mérite d'être puissante parce que l'armée est la résistance et sa doctrine de combat est la lutte contre l'ennemi israélien" ajoutant " Nous sommes les premiers qui avions proposé de renforcer et d'armer l'armée et l'Iran vait entrepris une telle initiative et elle tient toujours "soulignant que " ni l'armée ni le Liban ne sont censés être présenté dans un  bazar politique de n'importe quel Etat ou entité."