"Il existe certainement un grand nombre de secrets très importants qui seront publiés".

L’ancien conseiller à l'agence d'espionnage américain (NSA) Edward Snowden a plus de secrets concernant Israël à révéler, a-t-il déclaré lundi.

Parmi les secrets révélés par Snowden l'année dernière, l’agence de la sécurité nationale et son homologue britannique GCHQ avaient espionné en 2009 une adresse e-mail indiquée comme appartenant au Premier ministre israélien à l’époque Ehud Olmert, et des e-mails de hauts fonctionnaires de la défense.

Israël a minimisé ces informations. Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il avait ordonné d’examiner la question et qu’ « il y a des choses qui ne doivent pas être faites » entre alliés.

Glenn Greenwald, écrivain pour le journal britannique The Guardian, a rencontré personnellement le fugitif Snowden et a écrit de nombreux articles sur les informations en sa possession. Il a été interrogé dans une interview à la télévision israélienne si cet ex-entrepreneur a plus de secrets à dire sur Israël.
 
"Oui. Je ne veux pas évoquer des histoires qui ne sont pas encore publiées, mais il existe certainement un grand nombre de secrets très importants qui seront publiés", a-t-il dit.

«Nous n'avons obtenu en sept mois que ces documents, ce qui, compte tenu de leur volume et de leur complexité, n'est pas un très long temps. Il y a certainement des histoires qui impliquent le Moyen-Orient, et qui impliquent Israël. Les révélations vont se poursuivre à peu près au même rythme que celles du passé. "

Le mois dernier, plusieurs membres du cabinet israélien ainsi que des législateurs ont appelé à saisir cette opportunité sur les révélations de Snowden pour réclamer la libération par Washington de l'agent israélien emprisonné Jonathan Pollard.

Pollard, un ancien analyste du renseignement de la marine américaine, a été condamné à la réclusion à perpétuité en 1987 aux États-Unis pour espionnage au profit d'Israël. Une succession de présidents américains ont repoussé les appels israéliens pour son pardon.

Dans ce qui semble être une tentative de calmer le public, Netanyahu a dit qu'Israël cherchait constamment la libération de Pollard et qu’il n'a pas besoin d'une " occasion spéciale " pour discuter de son cas avec Washington.