25-11-2024 02:53 PM Jerusalem Timing

L’EIIL pourrait prendre pour cible des dirigeants du 8-Mars

L’EIIL pourrait prendre pour cible des dirigeants du 8-Mars

Deux semaines dangereuses au Liban.

L’EIIL pourrait prendre pour cible des dirigeants du 8-MarsSi c’est réellement l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui a pris pour cible la banlieue sud pour riposter à l’implication du Hezbollah en Syrie, qu’est-ce qui l’empêcherait de modifier son agenda et de passer des attentats suicides contre les quartiers résidentiels à un ciblage de dirigeants et de cadres supérieurs du 8-Mars.

L’assassinat, il y a quelques semaines, du responsable du Hezbollah, Hassan al-Lakkis, ne s’inscrit-il pas dans cette perspective? Dans le cas irakien, lorsque la situation est sortie de tout contrôle, personne n’était plus en mesure de comprendre ce qui se passait et qui assassinait qui.

Sans doute que beaucoup ont tiré profit de cette situation chaotique pour liquider des adversaires, même entre les alliés. Il n’est donc pas étonnant que les dirigeants du 8-Mars se sentent eux aussi menacés physiquement, d’autant que des rapports de sécurité ont à maintes reprises fait état de menaces entourant certains d’entre eux, comme par exemple le président du Parlement, Nabih Berry, le leader du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun, ou le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah.

Toutes la classe politique libanaise se meut donc dans un champ de mine. Saad Hariri se protège en pratiquant l’absentéisme, comme beaucoup d’autres. Certains pratiquent l’absentéisme au Liban même, comme Berry, sayed Nasrallah, (Samir) Geagea, Aoun, (Amine) Gemayel et d’autres. Walid Joumblatt, quant à lui, préfère se protéger à travers ses fluctuations politiques.

Deux semaines dangereuses au Liban

Pour sa part, l’agence iranienne Fars rapporte qu’il n’est pas abusif de dire que la scène libanaise sera le théâtre, ces deux prochaines semaines, d’incidents sécuritaires sanglants et de confrontations, qui verront l’entrée en jeu de kamikazes.

Le point de départ de ces événements a coïncidé avec l’attentat terroriste qui a eu lieu devant l’ambassade d’Iran, à Beyrouth. Le Liban a donc rendez-vous avec deux semaines dangereuses, jusqu’à la tenue de la conférence de Genève 2 sur la crise syrienne, qui aura de fortes répercussions sur le Liban.

Les observateurs pensent que les prochains jours seront extrêmement dangereux, ce qui devrait inciter les forces de sécurité libanaises à être prête en permanence à faire face à tout incident.

Al Joumhouria + Fars+ Mediarama