26-11-2024 11:38 PM Jerusalem Timing

Atrocités à Adra : sit-un à Damas pour dénoncer le silence de l’ONU

Atrocités à Adra : sit-un à Damas pour dénoncer le silence de l’ONU

Une bonne partie de la population est prise comme bouclier humain par les miliciens du Front islamique et d’al-Nosra.

La manif de jeudiPour le deuxième jour consécutif, des Syriens ont manifesté devant le bureau des Nations Unies à Damas pour protester contre le mutisme de cette instance internationale et de la Communauté internationale face aux crimes perpétrés contre les civils dans la cite ouvrière de Adra, occupée par les miliciens du Front Islamique et du front al-Nosra.

Le sit-in de vendrediLes manifestants qui ont aussi scandé contre  la Turquie et les monarchies du Golfe persique, tenus  pour responsables des crimes commis dans leur pays ont envoyé une lettre de protestation rédigée au nom des Mères de la Syrie au secrétaire général de l’ONU. Ils s’étonnent du silence de son organisation face aux « atrocités sans pareil » dans notre histoire "Cessez de financer le terrorisme"moderne commises contre les habitants de cette cité multi confessionnelle.

«  Les groupuscules terroristes poursuivent la séquestration d’un grand nombre des habitants, sans aucun respect pour les lois internationales, et sans que personne ne bronche », a déploré le message, qui concluent en exigeant une position de la part de l’ONU.

Des centaines de miliciens du Front Islamique (soutenu par l’Arabie saoudite) en collaboration du Front al-Nosra affilié à Al-Qaïda se sont emparés de cette localité située aux confins d’une cité industrielle qui compte quelques 700 unités. Ils y ont perpétré des massacres horribles contre ses habitants, au motif qu’il sont alaouites, druzes, chiites ou sunnites pro régime ».

Les rescapés décrivent des scènes d’atrocités sans compter que ses habitants sont pris comme boucliers humains. Mais aucun bilan n’a pu être établi parce que la ville est toujours sous le contrôle de ces Mme Hala Sultane, une rescapée des massacres de Adragroupuscules takfiris.

" Ces groupuscules terroristes n'ont rien à voir avec l'humanité, ils ont exercé les pires crimes et les plus horribles contre les habitants", a dit Mme Hala Sultane, une des femmes qui a été évacuées de la cité pour la simple raison qu'elle est sunnite.