Il n’existe aucune restriction concernant la recherche et le développement, a affirmé Salehi.
L'Iran a le droit de développer des centrifugeuses plus modernes pour faire de l'enrichissement d'uranium, a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire (OIEA), cité samedi par les médias iraniens.
Cité par l'agence Fars, Salehi a affirmé que le développement de nouvelles générations de centrifugeuses pour enrichir l'uranium était un "droit de l'Iran" et qu'il n'y avait, selon lui, "aucune restriction" concernant "la recherche et le développement" notamment pour les centrifugeuses dans l'accord conclu le 24 novembre avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).
Mais après le 24 novembre, les pays du 5+1 ont eu des demandes sur la question des centrifugeuses qui n'avaient "aucune base logique et rationnelle", a-t-il affirmé en ajoutant que les pays occidentaux ne pouvaient pas demander à l'Iran d'arrêter de "faire de progrès" dans le domaine nucléaire.
L'accord conclu à Genève le 24 novembre prévoit une limitation de l'enrichissement d'uranium en Iran à moins de 5% pendant une période de six mois, au cours desquels il n'y aura pas de nouvelles sanctions économiques et une levée partielle des sanctions actuellement appliquées.
Le dernier round de discussions, cette semaine à Genève, visait à régler trois questions en suspens, dont celle sur les dernières générations de centrifugeuses iraniennes.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré vendredi que ses discussions avec Olga Schmid, adjointe de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, en contact avec Téhéran au nom du groupe 5+1 avaient permis de trouver "des solutions à tous les points de désaccord".
"Mais la mise en oeuvre de l'accord de Genève dépend de la ratification finale des capitales" des propositions des experts, a-t-il ajouté.
Aucun communiqué n'a encore été diffusé sur le contenu de l'accord de vendredi.
L'Iran possède actuellement plus de 19.000 centrifugeuses, dont 1.000 de la seconde génération, qui ne sont pas encore entrées en fonctionnement.
Téhéran développe également des centrifugeuses encore plus modernes, bien plus puissantes que les centrifugeuses P1 actuellement en activité.