C’est un homme de religion qui a lancé cet appel, incitant à la lutte confessionnelle, et accusant l’Iran de vouloir favoriser sa position pour avoir défendu le droit des bahreinis.

Le chef du Rassemblement de l'Unité nationale bahreïnienne, parti de l'opposition sunnite, cheikh Abdellatif Mahmoud Al Mahmoud s'est rendu en Egypte pour défendre cette cause.

 Selon lui "le véritable objectif de l'opposition chiite est d'implanter le régime iranien dans leur pays".  Accusant l'Iran de soutenir les mouvements chiites pour renforcer sa position dans la région, il a fait appel aux pays musulmans à s'unir face à la propagation et menace chiites.

Sur le terrain, l’opposant Abdul Raouf Shayeb, a déclaré à la chaîne satellitaire iranienne arabophone AlAlam  que  les forces bahreïnis ont arrêté tous les membres de sa famille, les ont menacés de mort et ont incendié sa maison.

Elles ont aussi empêché  L’école religieuse que dirige son épouse d’ouvrir ses portes !

Selon des sources bien informées, citées par alAlam,  la politique de démolition des mosquées et d’incendier les maisons des Bahreïnis se poursuit dans  le village de Bar-Bar, près de la capitale Manama : tel est le cas de l’opposant Mehdi Ayyad qui s’est vu forcé lui et sa famille de quitter leur maison sans avoir la permission d’emporter quoique ce soit.

Cela dit, alAlam a publié sur son site internet des images vidéo qui montrent les miliciens du régime bahreini en train de tirer sur des étudiantes !

Pour sa part, Amnesty International a dénoncé la répression exercée par le régime contre le peuple de Bahreïn et exigé l'abolition immédiate de la peine de mort contre les détenus, et de permettre aux représentants des organisations internationales de pénétrer  sur son territoire.

L'organisation a dénoncé l'intervention de l'Arabie Saoudite à Bahreïn, a confirmé qu'elle n'a pas respecté les droits du peuple bahreïni et bafoué les principes des droits de l'homme.