Le ministre des affaires étrangères iranine hausse le ton contre..l’Arabie-saoudite..

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a affirmé lundi à Beyrouth que les pays qui cherchent à écarter son pays de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève II, le regretteront.
     
"Si des pressions politiques sont exercées par une partie ou une autre pour empêcher la participation de l'Iran, ces  parties regretteront tous les efforts qu'elles ont déployés pour empêcher la participation de l'Iran à trouver une solution à la crise syrienne", a-t-il dit à la presse, faisant allusion en premier lieu aux États-Unis.
  
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a redit lundi à Paris que l'Iran sera "bienvenu" en Suisse sous condition d'accepter la transition politique.
  
Pour M. Zarif, "la crise syrienne doit être résolue par le peuple syrien et les autres parties doivent au minimum aider à trouver une solution politique et non pas se prendre pour des juges qui posent des conditions au dialogue", a-t-il ajouté.
  
Zarif, a mis en garde,  "contre le terrorisme et les groupes takfiristes auxquels font face la République Islamique d'Iran et le Liban", appelant "les pays arabes à unir leurs forces et leurs capacités pour lutter contre ce phénomène dangereux".

M. Zarif s'est dit heureux des nouvelles initiatives proposées visant à rapprocher les Libanais les uns des autres.

" Je suis content que ces initiatives coïncident avec ma visite au Liban ", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse avec son homologue libanais, Adnane Mansour, au terme de leur réunion.

Le ministre Mansour a, pour sa part, affirmé que " les deux parties se sont mises d'accord sur les mesures nécessaires pour combattre les différentes formes du terrorisme ".

M. Mansour a considéré que " la seule issue à la crise syrienne serait à travers le dialogue et la solution politique ".

" Nous espérons aboutir, via les discussions à Genève 2, à une solution convenable pour mettre un terme à la crise en Syrie ", a-t-il ajouté, souhaitant la participation de l'Iran à ladite conférence, compte tenu de " son poids régional et international ".

Le ministre libanais a toutefois insisté que " l'absence de l'Iran de Genève 2 ne portera pas atteinte à son rôle important dans la résolution pacifique des crises régionales ".

Le chef de la diplomatie iranienne a rencontré lundi les principaux dirigeants du pays, y compris le secretaire général du Hezbollah  Sayyed Hassan Nasrallah.