"L’accord de Genève constitue une reddition des puissances mondiales à la volonté de la nation iranienne", affirme le président Hassan Rohani.

C'est avec ce titre significatif que Haaretz  s'adresse à travers un article à Washington pour lui dire que les négociations de Genève n’ont eu aucun résultat et n’ont imposé aucune obligation à l’Iran.

Le quotidien israélien  a publié un article avec pour titre "Ne mettez pas l’Iran en colère ! ".

"Sept semaines -écrit Haaretz- se sont écoulées depuis la signature de l’accord nucléaire entre l’Iran et l’Occident. Nombreux ont été ceux qui ont qualifié d'historique cet accord mais rien n’a été en effet signé et cet accord n'a nullement été contraignant pour l’Iran. D’autres réunions ont suivi les négociations de Genève mais les progrès de ces réunions ne sont pas à constater que dans les rapports et les nouvelles".

"Que signifie-t-il cet accord quand il n’impose aucune contrainte à l’Iran ? Non seulement cet accord ne contraint l’Iran à geler son programme nucléaire mais en plus il lui permet de le poursuivre sans aucune inquiétude. Dans le même temps, la communauté internationale s’abstient d’adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran. Ce alors que l’Iran aurait dû geler son programme nucléaire. L’Iran poursuit toujours ses anciennes tactiques et ne cesse d’enregistrer des progrès nucléaires grâce au temps qu’il a gagné. Pour d’aucuns, Barack Obama opte pour une position de faiblesse envers l’Iran. La Maison Blanche stigmatise le Congrès pour vouloir durcir les embargos anti-iraniens si bien que Barack Obama a menacé d’apposer son veto à tout nouveau projet anti-iranien. Maintenant, les Etats-Unis craignent que leur moindre agissement ne mette en colère l’Iran", continue Haaretz.

 Il est à noter que de nombreuses compagnies occidentales s’intéressent à faire du commerce avec l’Iran à l’issue de la signature de l’accord de Genève. Pour d'aucuns, l'économie iranienne s'est renforcée.

Rohani fait état d’une "reddition" occidentale dans le dossier nucléaire

Dans ce contexte, le président iranien, Hassan Rohani, a fait état d’une "reddition" occidentale dans le dossier nucléaire.

"Nos relations avec le monde sont basées sur les intérêts de la nation iranienne. L'accord de Genève constitue une reddition des puissances mondiales à la volonté de la nation iranienne", a affirmé Rohani dans un message publié mardi sur son compte Twitter @HassanRouhani.

En réaction, la Maison Blanche a minimisé mardi la portée du Tweet du président iranien.

"Cela ne nous surprend pas, et cela ne devrait pas être le cas pour vous, que les Iraniens décrivent l'accord d'une certaine façon (...) Ils ont fait de même lors de l'annonce de l'accord en novembre, et nous nous attendions à ce qu'ils fassent la même chose cette fois-ci", a dit le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney.

Irib + Rédaction d'AlManar