A Bahreïn, la pression persiste sur les opposants réclamant une monarchie constitutionnelle et davantage de droits démocratiques.
Des centaines d'employés qui avaient fait grève en soutien au mouvement de contestation à Bahreïn ont été licenciés par leurs entreprises.
Les syndicats du pays avaient lancé un appel à la grève générale le 13 mars dernier pour dénoncer la violente répression contre les manifestants de la place de la Perle de Manama.
Plus de 200 salariés grévistes ont été licenciés selon des responsables de Batelco, Gulf Air, Bahrain Airport Services et APM Terminals Bahrain.
« Il est illégal à Bahreïn et dans n'importe quel autre pays du monde de faire grève sans déposer un préavis auprès de l'employeur deux semaines avant », a expliqué un syndicaliste qui a requis l’anonymat.
Mais d'après le principal parti d'opposition, le Wefaq, plus de 1 000 travailleurs ont été congédiés.