Les réfugiés palestiniens résidant dans les pays frontaliers avec la Palestine occupée, compteront assiéger l’entité sioniste le 15 mai.

Le Caire a exigé l'annulation de la marche pour le droit de retour qui devrait se tenir le jour de la Nakba, le 15 mai , et devant relier Le Caire au passage de Rafah dans la bande de Gaza, arguant "le contexte sensible actuel", selon une source au sein des services de sécurité.
 
Le ministère égyptien de l'Intérieur "exhorte les organisateurs à annuler cette marche au nom des intérêts supérieurs de la nation" et en raison du "contexte sensible actuel".

Une marche reliant la place Tahrir au Caire à la bande de Gaza est prévue samedi et dimanche pour dénoncer l'occupation par Israël de la Palestine, défendre le droit au retour des réfugiés palestiniens et réclamer la libération des détenus palestiniens.

Pour la première fois, les réfugiés palestiniens résidant dans les pays frontaliers avec la Palestine occupée, à savoir le Liban, la Syrie, la Jordanie et encore l’Egypte, compteront assiéger l’entité sioniste, le 15 mai .

Baptisée « la marche du retour », cette initiative vise à réaffirmer le droit au retour des Palestiniens à leur terre d’où ils ont été chassés en 1948.

Notons que cette date coïncide avec l'anniversaire de la "Nakba" (catastrophe) terme employé pour désigner l’usurpation de la Palestine par les sionistes en 1948, laquelle a entraîné l'exode des centaines de milliers de Palestiniens.