25-11-2024 11:31 AM Jerusalem Timing

Les députés du Hezbollah: les attentats ne devraient en aucun cas être justifiés

Les députés du Hezbollah: les attentats ne devraient en aucun cas être justifiés

La naissance du gouvernement attend toujours l’accord sur les portefeuilles, selon le ministre Ali Hassan Khalil.

 

Les députés du Hezbollah: les attentats ne devraient en aucun cas être justifiésLes députés du bloc parlementaire de la Fidélité à la Résistance ont réitéré la nécessité de former un Cabinet global, notant que leur main était toujours tendue à leurs partenaires locaux pour maintenir ouvertes les lignes de coopération dans le pays.

 "Un gouvernement politique global n'est pas une exigence provisoire au Liban. Il forme plutôt un cadre constitutionnel et naturel pour le consensus national, notamment durant cette période de division," ont souligné les députés du Hezbollah dans un communiqué au terme de leur réunion périodique jeudi.

 En ce qui concerne les attentats récurrents, le bloc a rappelé que "le terrorisme takfiriste était extrêmement dangereux et que ces crimes ne devraient, en aucun cas, être justifiés", en allusion aux forces du 14 Mars.

 "Le terrorisme takfiriste, dont les sources de soutien et de financement sont bien connues, ne sert que le projet de division et de fragmentation de notre région," a conclu le communiqué.

Hassan Khalil: la naissance du gouvernement attend toujours l'accord sur les portefeuilles

Pour sa part, le ministre sortant de la Santé publique, Ali Hassan Khalil, a déclaré jeudi que des progrès considérables ont été accomplis au sujet du processus de la formation du prochain gouvernement au Liban, indiquant qu'un délai supplémentaire était toutefois requis afin de réfléchir à d'autres détails, soit la répartition des portefeuilles ministériels.

 "Nous pouvons désormais dire que nous avons réalisé beaucoup de choses jusqu'à présent, notamment en ce qui concerne la forme du nouveau Cabinet, mais le reste des détails exige toujours du temps," a-t-il ajouté lors d'un entretien ce jeudi.

 Il a noté que c'était le Premier ministre désigné, Tammam Salam, qui avait proposé la rotation des portefeuilles.

 "Nous avons nos propres conditions pour accepter la rotation des portefeuilles," a-t-il précisé, indiquant que le Courant patriotique libre avait parfaitement le droit d'exiger la plus grande représentativité au sein du Cabinet.

 Le ministre a réitéré la nécessité de créer un Cabinet d'union nationale qui sera chargé de paver la voie à la tenue des élections présidentielles.

 Il a également appelé à ne pas lier la formation du gouvernement aux pourparlers de paix de Genève sur la Syrie.