14 sociétés pétrochimiques iraniennes ont été rayés de la liste des sanctions américaines. La plus grande délégation économique française attendue en Iran.
La levée des sanctions internationales sur le secteur maritime permettra à l'Iran de reprendre ses livraisons de pétrole par voie maritime vers la Chine, l'Inde, la Turquie, Taïwan, le Japon et la Corée du Sud, a annoncé lundi le PDG de la National Iranian Tanker Company (NITC) Ali-Akbar Safaie.
Le 20 janvier dernier, le département du Trésor américain a pris la décision d'assouplir ses sanctions visant la République islamique, avec notamment une levée temporaire des restrictions sur les exportations de pétrole et de produits pétroliers iraniens. Le Trésor a rayé de sa liste des sanctions les noms de 14 sociétés pétrochimiques iraniennes.
Lundi 27 janvier, l'Union européenne a également annoncé une levée partielle de ses sanctions imposées à l'encontre de Téhéran.
Auparavant, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé que Téhéran avait à l'heure actuelle rempli toutes les conditions nécessaires stipulées dans l'accord de Genève.
La NITC dispose actuellement de 60 navires-citernes qui circulent dans les eaux territoriales dans 50 pays du monde.
La plus grande délégation économique française attendue en février
Entre-temps, une grande délégation économique française est attendue en février en Iran.
Selon les médias iraniens, cette délégation est la plus grande à se rendre en Iran. Cette délégation est composée des délégués de 110 grandes entreprises françaises de divers secteurs économiques et industrielles y compris du pétrole, du transport et des pièces détachées.
Plusieurs rencontres avec les responsables iraniens sont prévus notamment avec le ministre de l’industrie, du commerce et des mines ainsi qu'avec le ministre du pétrole iranien dans le but de promouvoir leurs coopérations avec l’Iran.
L’ancien ambassadeur de la France à Téhéran, François Nicoullaud, a déclaré la semaine dernière, que les entreprises françaises qui opéraient en Iran avant l'imposition de sanctions, y compris Peugeot, Renault, Credit Agricole, groupe Airbus, Société Générale et BNP Paribas, sont prêts à y reprendre leurs activités.