Les livraisons destinées à l’Armée syrienne libre se font via la Turquie.
La reprise des livraisons d'armes et de munitions en Syrie crée le risque de les voir tomber de nouveau entre les mains des terroristes, a déclaré mardi à Bruxelles le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"Nous parlons avec nos partenaires américains de la nécessité de prévenir toute démarche susceptible d'intensifier davantage l'activité terroriste en Syrie. Le soi-disant Etat islamique en Irak et au Levant ne se fixe pas pour objectif unique de s'emparer du pouvoir en Syrie, son but est de créer un khalifat dans toute la région (Proche-Orient, ndlr). La reprise des livraisons d'armes létales et non létales dans cette région augmente le risque existant de la dissémination de ces armes entre de mauvaises mains", a indiqué le ministre russe aux journalistes.
Se référant à des sources au sein du gouvernement américain, les médias ont annoncé que Washington avait relancé la livraison de munitions non létales aux rebelles syriens.
D'après la source, il s'agit principalement de matériel de communication. La source souligne que ces transmissions sont destinées exclusivement aux groupes non armés, mais n'écarte pas une éventuelle reprise de livraisons d'équipement aux autres groupes.
D'après l'agence Reuters, les livraisons destinées à l'Armée syrienne libre (ASL, branche armée de l'opposition anti-Assad) se font via la Turquie.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont suspendu la livraison de munitions militaires non létales aux rebelles syriens début décembre dernier, suite à une série d'attaques lancées par des extrémistes contre des bases et des entrepôts de l'ASL.