L’opposition a accusé les autorités de porter atteinte "à la liberté de conscience".

Les autorités bahreïnies ont dissout mercredi le Conseil islamique des oulémas.

Le tribunal administratif de Bahreïn tribunal a ordonné la fermeture de ce conseil et la liquidation de ses avoirs, a indiqué une source judiciaire.

Anticipant cette décision, le principal groupe de l'opposition, Al-Wefaq, a accusé les autorités, dans un communiqué publié mardi, de porter atteinte "à la liberté de conscience".

Le Conseil islamique des oulémas est présidé par cheikh Issa Qassem, un dignitaire religieux très influent dans ce petit royaume du Golfe dirigé par la dynastie pro-saoudienne des Al-Khalifa.

Le ministère bahreïni des Affaires étrangères avait engagé en septembre dernier des poursuites pour obtenir la dissolution du Conseil islamique des oulémas qu'il accusait de mener des activités politiques "sous couverture religieuse".

Il a également accusé le Conseil d'avoir soutenu la contestation populaire ayant éclaté en février 2011. La population réclame des réformes constitutionnelles. Une demande réfutée par les Al-Khalifa.