Le Conseil chiite supérieur s’est démarqué de certaines parties des conclusions émises par le sommet spirituel islamo-Chrétien de Bkerké
Le conseil chiite supérieur a émis des réserves à l'encontre de certains points évoqués dans la déclaration finale du sommet islamo-chrétien tenu Jeudi à Bkerké notamment dans les articles 6 et 7 ayant entre autre trait au droit de la résistance et de l'armée libanaise à libérer la terre libanaise occupée.
Dans son communiqué, le conseil chiite a clarifié que les conférenciers ont convenus à ce que le sommet soit une rencontre pour confirmer les constantes sans susciter des questions épineuses et conflictuelles. il a indiqué que les questions qui ont été débatues durant le sommet se contredisent avec le contenu du communiqué final publié et aussi avec les constantes nationales.
Ainsi, selon le communiqué du Conseil chiite reproche à l'article 6 de se contenter de citer seulement "le droit de l'état libanais à libérer ses territoires occupés par Israël", alors qu'il optait en faveur de la formule qui cite " le droit de Liban, représenté par son armée, son Peuple et sa résistance, à libérer sa terre occupée en raison de l'incapacité de l'Etat à se protéger".
Quant à l'article 7, au lieu d'utiliser le terme de conflit arabo-israélien, il a mentionné le terme du conflit palestino-israélien.
Le Conseil conclut: "nous avons souhaité que le communiqué final soit consensuel", regrettant "le fait que le texte final soit opposé au texte distribué et qui a été discuté sur la table de la conférence, dont les deux articles 6 et 7".