Comme chaque année, l’institut Herzlia se penche sur les défis qui traverse l’entité sioniste.
C’est plutôt un tableau pessimiste que brosse le chef d’Etat-major israélien Benny Gantz sur les conséquences de la guerre en Syrie sur Israël, dans son intervention prononcée lors de la septième conférence annuelle à l’institut Herzlia à Tel Aviv sur l’évaluation de l’institution militaire israélienne sur les évolutions syriennes.
Selon lui, rapporte le quotidien israélien Haaretz, toutes les options qui en découleront sont négatives pour Israël.
« Si Assad survit, il le devra à l'axe radical: à l'Iran, au Hezbollah, qui lui procurent le soutien dans la guerre qu’il mène, sans oublier l'appui qu'il reçoit des Russes", a-t-il estimé.
« S'il devait échouer, ceux qui accèderont au pouvoir sont les adeptes du mouvement jihadiste mondial et d'autres groupes radicaux », poursuit-il.
Et le chef de Tsahal d’appréhender aussi : « Même si Assad reste au pouvoir, cela ne signifie pas nécessairement qu'il contrôlera toute la Syrie ».
Tout en assurant ne pas voir les divisions de l’armée syrienne accourir au Golan, Gantz semble voir d'un mauvais oeil le fait que « la Syrie que nous connaissons a perdu sa stabilité ».