Alors qu’une délégation de cheikhs mène une campagne pour le libérer, Omar el Atrache a reconnu sa responsabilité dans la majorité des attentats contre la Banlieue Sud.
Le commandement de l’armée libanaise a affirmé dans un communiqué que « le département des renseignements a transféré devant la justice le détenu Omar Ibrahim al-Atrache, surnommé (Abou Omar) après des informations confirmant ses liens avec des terroristes à l’intérieur de la Syrie et la formation d’une cellule terroriste regroupant des Libanais, Syriens et Palestiniens.
Arrêté le 22 janvier 2014, al-Atrache a reconnu « ses liens avec les recherchés fugitifs Omar Ibrahim Saleh, connu pour Abou Farouk, Naim Abbas, Ahmad Taha et d’autres recherchés appartenant aux brigades Abdallah Azzam, l’EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant) et au front annosra ».
Il a également reconnu avoir « transporté des voitures piégées à Beyrouth, après les avoir reçues d’Abou Khaled (nationalité syrienne) et les avoir livrées au terroriste Naim Abbas en coordination avec le dénommé Omar Saleh. Il est aussi responsable de transporter des ceintures explosives, des grenades et de différentes munitions ».
Et le communiqué de l’armée de poursuivre : « Dans l’une de ces voitures, une jeep Cherokee, Omar a transporté des suicidaires équipés de ceintures explosives. Ils ont été ensuite tués aux barrages al-Awali et Majdelyoun après les avoir livrés au dénommé Abbas avec ladite voiture qui a explosé plus tard. Il a également transporté avec Abou Farouk une autre voiture qui a ensuite explosé ».
Le cheikh Omar el Atrache a aussi reconnu avoir été derrière « le transfert de suicidaires de nationalités arabes aux territoires syriens et leur remise au front annosra ». De plus, il a apporté 4 roquettes de la Syrie qui ont été lancées le 22 aout 2013 sur les territoires palestiniens occupés de la région de Hosh. Il a également reçu quatre autres roquettes d’Ahmad Taha quelques jours avant son arrestation. « Le département des renseignements élargit les enquêtes pour dévoiler toutes les opérations commises par la cellule à laquelle appartient le détenu », conclut le communiqué.