Il pèse 50 kilogrammes et devra être placé à une altitude de 250 à 375 kilomètres.
L'Iran a dévoilé deux nouveaux satellites de communication lors d'une cérémonie lundi à l'occasion de la journée de la technologie spatiale, ont rapporté les médias iraniens.
Khalij Fars (Golfe Persique) est un petit satellite destiné à des "communications sûres à l'intérieur et à l'extérieure des frontières", construit par l'université Malek Ashtar, qui dépend du ministère iranien de la Défense.
Fondée en 1986, l'université mène des projets de recherche dans le domaine militaire, en particulier spatial. Elle figure sur la liste des sanctions européennes liées au programme spatial iranien.
Le satellite Tadbir (Sagesse), construit par le centre des recherches spatiales de l'université des Sciences et de l'Industrie de Téhéran, est pour sa part capable de mener une mission photographique avec une résolution de 100 mètres.
Il pèse 50 kilogrammes et devra être placé à une altitude de 250 à 375 kilomètres.
"L'Iran va lancer un satellite dans l'espace d'ici à la fin de l'année" iranienne, qui s'achève le 20 mars, a déclaré Hamid Fazeli, adjoint du chef de l'Organisation spatiale iranienne, cité par l'agence Irna.
Il n'a pas spécifié quel satellite serait concerné. Le programme spatial iranien inquiète les pays occidentaux et l’entité sioniste, sous prétexte de « dissimuler des travaux visant à développer des missiles capables de transporter éventuellement une charge nucléaire ».
L'Iran a annoncé à la mi-décembre avoir récupéré sain et sauf un singe qui avait été envoyé dans l'espace à une altitude de 120 km à bord d'une fusée, le deuxième vol suborbital du genre dans le cadre du programme balistique de l'Iran.
L'Iran, qui a déjà placé en orbite trois petits satellites depuis 2009, ambitionne de réaliser un vol spatial humain d'ici 2020.