Et 2.300, le nombre des miliciens tués depuis un mois dans les combats fratricides
Une étude dont les résultats ont été publiés par le journal tunisien électronique al-Chourouk assure ce qui a été bel et bien constaté dans les rangs des miliciens étrangers venus combattre les forces gouvernementales en Syrie : ce sont les tchétchènes qui sont les plus nombreux, avec 14.000 individus armés. Mais ils sont suivis étroitement par les Saoudiens avec 12.000 miliciens.
Selon cette étude effectuée par disgus.com et traduite à Berlin par D. Jamil Chahine, l’Irak vient en 3ème position avec 11.000 miliciens.
Plus de 79.000 combattants étrangers
Mais c’est le Liban qui créé la surprise, en occupant la quatrième position avec 9.000 insurgés armés et la Turquie en cinquième avec près de 5600. Le nombre des Palestiniens qui ont fait part aux combats syrien serait de l’ordre de 5.000.
S’en suivent par ordre décroissant les Libyens ( 4.400), les Tunisiens ( 4.000), les Egyptiens ( 2.600), les Jordaniens (2.400) , les Pakistanais ( 1.900), les Yéménites ( 1.600), les Afghans ( 1.200), les Somaliens ( 780), les Russes ( 750), les Koweitiens (700), puis les Allemands ( 668), les Algériens (600) , les Marocains (550) et les Français (450).
A en croire ces chiffres, le total des combattants étrangers qui ont combattu en Syrie devrait dépasser les 79.000.
Plus de 31.000 tués étrangers
La liste précise aussi le nombre des tués selon chaque nationalité :
En tête figurent les saoudiens avec 3872 tues, puis les tchétchènes (3671). Les libanais viennent en troisième position avec 2904 tués. Ils sont suivis par les libyens (2893), les Irakiens (2791), les Tunisiens (2645), les Palestiniens (2018). Les Turcs auraient aussi perdu 1947 insurgés ...
Et des femmes
31.281 est le total des tués dont de nombreuses femmes aussi : 7 saoudiennes, 6 tchétchènes, 4 Libanaises, 18 Tunisiennes, 9 jordaniennes et 10 marocaines
Une liste de disparus de chaque nationalité a aussi été dressée. Leur nombre total s’élèverait à 9176.
2300 tués dans les combats fratricides
Par ailleurs, et concernant les combats fratricides violents qui confrontent la milice d’Al-Qaïda l’Etat Islamique en Irak et au Levant d’une part et les autres milices soutenues par l’Arabie saoudite, dont le Front Islamique (FI), l’Armée des Moujahidines, le front al-Nosra d’Al-Qaïda et l’Armée Syrienne Libre, au moins 2300 miliciens ont péri, selon un bilan rendu public par l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme qui siège à Londres et dont les chiffres ne peuvent être pris à la lettre.
D’autant que les miliciens gardent précieusement en secret le nombre de leurs tués qu’ils veillent à évacuer même au prix de leurs vies.
Depuis le 3 janvier dernier, 1747 tués ont pu être recensés dans les gouvernorats d’Alep, Raqqa, Hama, Deir Ezzor et Homs, indique l’OSDH, ce qui n’est pas le cas de 600 autres.
Pertes des milices
Le plus grand nombre d’entre eux, 979, a été signalé dans les rangs des adversaires de l’EIIL, en l’occurrence le FI, le front al-Nosra d’Al-Qaïda et l’ASL. La plupart d’entre eux ont péri soit dans les combats avec l’EIIL, soit dans des attentats aux voitures piégées. y sont compris les 5 chefs de milices. Ainsi que ceux qui ont été exécutés: dont 21 à l’hôpital des enfants dans la ville d’Alep, transformé en un QG de l’EIIL, lorsqu’il l’a pris avant de le céder aux autres milices, 32 dans les gouvernorats d’Alep, Idleb, Raqqa et Homs, 46 au nord de Raqqa, et 14 dans le désert syrien (la badia).
Pertes de l’EIIL
S’agissant des pertes de l’EIIL, elles s’élèveraient à près de 531 tués : y compris les 34 de ses kamikazes qui se sont fait exploser, et sans oublier les 56 qui ont été liquidés après avoir été fait prisonniers. Un chef saoudien aussi figure parmi eux qui a été abattu à Sarakeb (Idleb), puis trainé dans les rues de la ville, quoiqu’il avait juré n’entretenir aucun lien avec les combats. Le Numéro 2 de l’EIIL en Syrie, Haji Baker, a également été abattu par le FI dans la province d’Alep.
Les civils
Toujours selon l’OSDH, 215 civils ont été tués collatéralement dans ce face-à-face sanguinaire. Alors que des centaines d’otages sont enfermés chez les deux antagonistes, et leur sort demeure toujours inconnu.