La cour pénale à Riyad a imposé au journaliste une interdiction de voyage hors du royaume pendant vingt ans.
Une cour saoudienne a condamné un journaliste saoudien à 15 ans de prison pour « avoir empiété, discrédité le roi et déformer la réputation du royaume » dans des déclarations télévisées, et pour « avoir semé la discorde dans la société et porté atteinte au prestige de l’Etat et à ses institutions ».
Ce journaliste a « prétendu que le terrorisme et al-Qaida sont une fabrication saoudienne et une production du royaume et que le royaume a porté atteinte aux citoyens et les a privés de leurs droits ».
Parmi les autres accusations dont ce journaliste a été inculpé, celle de « la production, d’enregistrement et d’envoi de séquences de ce programme qui porte atteinte à l’ordre public via le réseau informatique ».
La cour pénale à Riyad a également imposé au journaliste une interdiction de voyage hors du royaume pendant vingt ans « date de la fin de la peine de prison ».
Le tribunal en question a aussi condamné Wajdi el-Ghazzaoui pour avoir « communiqué avec une partie ennemie au royaume (2009) et reçu une somme d’argent suspecte », selon l’agence de presse saoudienne Was qui n’a pas cité le nom de l’Etat en question.
Toutefois, des médias locaux ont fait savoir que Ghazzaoui est accusé d’avoir reçu des sommes d’argent de l’ancien dirigeant libyen Moammar Khadafi en 2009, lors des tensions qui régnaient entre Tripoli et Riyad.
source: arabi-press