Les manifestants exigeaient l’expulsion de l’ambassadeur et la rupture des relations avec l’entité sioniste.
Des centaines de manifestants égyptiens se sont rassemblés vendredi devant l'ambassade israélienne au Caire afin de demander l'expulsion de l'ambassadeur et la rupture des relations avec l’entité sioniste.
La police a tiré en l’air pour disperser les manifestants qui commémoraient la "Nakba" (catastrophe), l’usurpation de la Palestine en mai 1948 et
l'exode des Palestiniens.
Après les tirs, les manifestants ont d'abord quitté les lieux, avant de se regrouper de nouveau en scandant "Nous allons y entrer".
De nombreux militaires et officiers de police étaient déployés autour de l'ambassade israélienne, située au dernier étage d'un bâtiment résidentiel au bord du Nil. La rue étroite menant à son entrée était barricadée.
Les manifestants s'étaient rassemblés dans les rues avoisinantes et sur le pont voisin. Pointant vers le drapeau israélien sur le bâtiment, ils ont scandé: "Abaissez-le, brûlez-le !"
Ils ont aussi lancé des tracts sur les forces de l'ordre depuis le pont, qui annonçaient: "Compte tenu de notre foi en la cause palestinienne, et de notre désir de libérer le peuple Palestinien, une partie des jeunes égyptiens a décidé de s'occuper de raviver cette cause".
Les manifestants ont aussi réclamé la rupture des contrats d'exportation de gaz vers l’entité sioniste, la libération de tous les détenus palestiniens et la fin du blocus de la bande de Gaza.
Entre-temps, les autorités égyptiennes ont fermé l'accès à la péninsule du Sinaï pour empêcher une marche du Caire vers le passage de Rafah prévue samedi et dimanche à l'occasion de la "Nakba".
Rappelons que les réfugiés palestiniens résidant dans les pays frontaliers avec la Palestine occupée, (Jordanie, Egypte, Liban, Syrie) compteront assiéger l’entité sioniste le 15 mai.