Pour lui, l’EIIL, le gouvernement syrien et le Hezbollah ne font qu’un.
Le président de la coalition nationale syrienne Ahmad el-Jarba a prétendu dans une interview télévisée que le Hezbollah a pris la décision de combattre en Syrie suite à un ordre iranien, et que « la situation à Damas aurait été tranchée si le Hezbollah n’était pas intervenu en Syrie. Son intervention a permis de renverser la situation au profit du régime à Homs, Qousseir et la province de Damas ».
Selon lui, « 40 mille combattants de l’extérieur de la Syrie combattent dans les rangs du régime. Le Hezbollah n’a pas combattu les takfiris mais plutôt les Syriens. Nous sommes la partie qui a combattu l’EIIL et c’est une organisation terroriste comme Hassan Nasrallah et ses mercenaires », selon ses propres termes.
Al-Jarba a ajouté : « la révolution syrienne atteindra ses objectifs et éliminera le régime. L’EIIL, le Hezbollah et le régime syrien ne font qu'un, et nous combattons ces faces. Le régime syrien couvrait les exactions de l’EIIL ».
Et de poursuivre : « Ce qui se passe au Liban au niveau des explosions sont une réaction au combat du Hezbollah en Syrie », souhaitant que le Hezbollah retire ses éléments de la Syrie et rentre au Liban.
Tout en soulignant avoir demandé au Conseil de sécurité d’adopter une résolution contraignante pour exhorter toutes les milices et les armées occidentales à quitter la Syrie, al-Jarba a remercié les « gens honorables et libres qui ont accueilli les Syriens au Liban ».
Il a expliqué ne pas avoir remercié le Liban lors de la conférence de Genève-2 pour ne pas se montrer reconnaissant envers le ministre des Affaires étrangères du Hezbollah qui était présent.
Il a par ailleurs prétendu que dès qu’une commission provisoire est formée en Syrie, Bachar el-Assad sera hors cette commission, assurant que « le régime ne peut réprimer la grande révolution et nous avons parlé aux différentes parties politiques pour leur assurer que la solution à la crise réside dans le départ du président et de sa famille, ce qui est pour nous une ligne rouge ».