Coureur de jupons de réputation, ce français pro israélien inconditionnel reflète le spécimen de ceux qui dirigent les institutions internationales.
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), et ancien ministre français des finances Dominique Strauss-Kahn (connu sous les initiales DSK) a été inculpé aux États-Unis pour agression sexuelle.
Ce français juif pro-israélien et qui est l’un des candidats socialistes favori au présidentielles françaises de 2012 a été arrêté à l'aéroport JFK de New York, dans la nuit de samedi à dimanche, quelques minutes avant le décollage de son avion pour Paris.
Il est accusé d'agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol, a affirmé samedi soir à la presse un responsable de la police de New York.
La victime en est selon le récit de la police une femme de ménage qui serait entrée dans la suite du responsable français pensant qu’elle était inoccupée. Le magazine français 20 minutes précise que DSK qui se trouvait dans la salle de bain en est sorti nu. Il aurait alors tenté d’obtenir des faveurs sexuelles de la femme de chambre de 32 ans qui se serait débattue et aurait pu s’enfuir, alors que DSK avait pris soin de fermer la porte, toujours selon le récit de la police.
Selon des sources policières, M. Strauss-Kahn aurait quitté précipitamment l'hôtel Sofitel où il était descendu, en abandonnant son téléphone portable et ses effets personnels.
Désigné à la tête du FMI depuis 2007 pour réformer en profondeur cette institution, il devait normalement participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, puis prononcer un discours mercredi au 12e Forum économique de Bruxelles, un événement organisé par la Commission européenne.
DSK est connu pour être un coureur de jupons. En 2008, le FMI avait commandé une enquête sur lui à la suite d'une relation avec une ex-responsable du département Afrique, Mme Piroska Nagy. Au même moment, le magazine français L’Express a publié un courrier de cette dernière dans lequel elle s'interroge sur la capacité de DSK « à diriger une organisation où travailleraient des femmes
Début mai, il avait été éclaboussé par une affaire d’une autre nature. Son cliché ostentatoire près d’une voiture Porche publié par le journal français le Parisien libéré avait irrité l’opinion publique française qui "répugne de voir ses politiques placer l’ostentation au-dessus de la fonction publique, car ces derniers devraient incarner l’intérêt général", explique le politologue français Stéphane Rhozès, interrogé par 20 minutes.
Le soutien de DSK pour l’entité sioniste est sans faille : « Je considère que tout juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l'ensemble de mes actions, j'essaie d'apporter ma modeste pierre à la construction d'Israël», avait il dit dans les années 90.