Ou la citadelle d’al-Hosn, proche de Homs.
Le Crack des Chevaliers est seul face à son destin. Le bastion le plus célèbre de l’opposition syrienne, dans la campagne de Tall Kalakh, est soumis à un pilonnage quotidien et à un blocus de la part l’armée syrienne depuis un an et demi.
L’un des émirs salafistes de ce bastion est le Libanais Khaled al-Mahmoud, connu sous le nom d’Abou Sleiman al-Mouhajir. Il était détenu à la prison de Roumié pour son appartenance à Fatah al-Islam. Il a été rejoint par des dizaines de jeunes Libanais partis «faire le jihad contre le régime nusseiri» (le nom donné par les extrémistes à la communauté alaouite).
Même s’ils évitent de donner des chiffres sur le nombre de combattants retranchés dans la forteresse, les personnes interrogées par Al Akhbar s’accordent à dire que la défense de cette position est principalement assurée par trois groupes: Le «bataillon des libres de la forteresse», qui regroupe des jeunes de la région; le «bataillon des martyrs de Tall Kalakh», composé de combattants qui ont quitté cette ville après sa chute aux mains de l’armée syrienne; et Jund el-Cham, qui est un mélange de combattants libanais et syriens.
Un militant chargé de la communication au Crack des Chevaliers indique que la majorité des Libanais évoluant dans les rangs de Jund al-Cham sont originaires des localités frontalières et ont des liens de parentés avec les habitants syriens de la région. Ces sources estiment à plusieurs centaines le nombre de Libanais combattants dans les rangs de la rébellion dans cette région.
Al Akhbar-Médiarama