Le tsunami du takfirisme déferle sur les jeunes, dont la majorité est âgée de moins de 18 ans.
Certains villages frontaliers de la Syrie vivent au rythme des informations sur leurs enfants qui sont allés en Syrie pratiquer le «jihad», et craignant que leur sort ne soit similaires à ceux dont les noms ont été rendus publics la semaine dernière, et qui seraient morts dans les combats contre l’armée syrienne.
Aucune cérémonie funéraire n’a encore été organisée après la publication de ces noms, dans l’attente d’une confirmation de la part des groupes armés en Syrie.
L’annonce du soutien d’hommes armés libanais aux rebelles syriens est considérée comme naturelle pour de nombreux habitants, sachant que leurs fils sont imprégnés de la pensée "jihadiste".
Mais ce qui les inquiète et qui les pousse à lancer un appel de détresse aux forces de sécurité, c’est la disparition de certains de leurs enfants âgés de 14 à 17 ans.
Des sources de sécurité indiquent que les jeunes Mohammad A., Alaa M. et Abdel Karim H, originaires de la localité de Hneider, et qui avaient des relations avec le kamikaze de Haret Hreik, Qouteiba al-Satem, dont disparu il y a deux semaines après être entrés en Syrie, plus précisément dans la ville de Yabroud.
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Les mêmes sources ajoutent qu’un certain nombre de jeunes gens de Wadi Khaled et de Machati se rendent à Yabroud après avoir reçu des appels des chefs de certains groupes armés, originaires de ces régions.
Les sources indiquent que le tsunami du takfirisme déferle sur les jeunes, dont la majorité est âgée de moins de 18 ans. Ils entrent en contact avec des groupes qui les recrutent pour aller combattre en Syrie, en contrepartie d’une somme d’argent.
As Safir + Mediarama