"Les évêques maronites se sont abstenus de pointer du doigt le Hezbollah et de le coincer en l’accusant d’avoir entrainé le Liban dans les marécages syriens".

Des sources proches du 8-Mars ont exprimé quelques remarques au sujet de la charte nationale de Bkerké, en tête desquelles figure le fait que «les évêques maronites se sont abstenus de pointer du doigt le Hezbollah et de le coincer en l’accusant d’avoir entrainé le Liban dans les marécages syriens».

La généralisation était de mise dans le document de l’Eglise maronite, ce qui ne constitue pas une provocation pour le Hezbollah, ajoutent ces sources, soulignant que de nombreux points soulevés par la charte sont souvent évoqués dans les discours des dirigeants du Hezbollah (l’édification de l’Etat, l’organisation de l’élection présidentielle, la convivialité, la sauvegarde du pluralisme et la justesse de la cause palestinienne)».

Les sources ont précisé que «la neutralité à laquelle la charte fait mention ne ressemble pas à la neutralité prônée par le 14-Mars».

«L’idée a été exprimée d’une manière non provocante, qui ne ressemble pas à la phraséologie politique en vigueur dans le pays, laquelle isole le Liban de son environnement naturel», poursuivent ces sources avant de conclure: «L’affaire des armes, considérée par le 14-Mars comme un message adressé par l’Eglise au Hezbollah, a été formulée dans un langage apaisant, mettant l’accent sur le monopole des forces militaires par la légalité et l’édification d’une armée moderne, à travers la protection de l’indépendance de la justice et la réactivation des institutions constitutionnelles».

Al Anbaa + Mediarama