C’est le constat du quotidien britannique The Independant.
Le journal britannique "The Independent" a exposé les différents moyens de répression commis contre les militants de l’opposition chiite bahreïnie. Il cite entre autre la torture qui a provoqué la mort de certains d'entre eux, ou la révocation des employés de la fonction publique, ou la suspension des bourses des étudiants qui poursuivent leurs études l'étranger et ont participé aux manifestations.
Selon l'article, les revendications du mouvement du «14 Février » qui a organisé les manifestations étaient modérées et n’étaient pas de nature sectaire, car ce mouvement comprend aussi bien des sunnites que des chiites, qui se sont entendus sur la nécessité de réaliser l'égalité pour tous les citoyens, et d’accorder en particulier aux citoyens chiites des droits égaux surtout qu’ils représentent la majorité de la population du pays.
Le document dit entre autre que «les citoyens chiites sont privés du droit de servir dans l'armée ou dans les services de sécurité, qui ouvrent par contre leur portes à des ressortissants jordaniens, syriens ou pakistanais lesquels reçoivent la nationalité bahreïnie, une fois recrutés dans ces appareils.
L'article dit que les membres de sécurité encagoulés de masques noirs perquisitionnent les maisons après minuit pour capturer les militants et les agresser. Il affirme que même les écoles de filles n’ont été épargnées. Certaines d’entre elles ont été rouées de coups, selon l'article.
L’auteur de cet article accuse la famille régnante de la dynastie des Khalifa de s’atteler à accuser les opposants bahreïnis d’être à la solde d’un état étranger, assurant que certains dirigeants opposants, à l’instar d’Abdallah Khawadja ont même été torturés pour les pousser à dire qu’ils travaillent pour l’étranger, en l’occurrence l’Iran.
L’article conclut que le régime exploite à fond le nom de l’Iran en prétendant qu’il voudrait renverser le régime. Il reproche à la Maison Blanche de ne pas avoir dénoncé les mesures répressives du régime bahreïni, à la différence de ce qu’elle avait fait avec d’autre pays arabes à l’instar de la Libye.