La voiture provenait de la région frontalière de Qalamoun en Syrie.
Quatre jours après le coup de filet réalisé par l’armée libanaise, une nouvelle voiture piégée en provenance de la région syrienne de Qalamoun a été interceptée dimanche par l'armée dans l'est du Liban.
L'armée libanaise a annoncé que le véhicule contenait "240 kg de matières explosives Semtex, en plus de 10 kg de matières très inflammables, deux obus d'artillerie 122 mm, répartis dans différentes parties de la voiture".
Elle a précisé que tout ce contenu était "relié à un cordon détonant de 200 mètres", à un système d'horlogerie, deux téléphones portables et une batterie de 12 volts. "Des stupéfiants ont également été retrouvés", ajoute le communiqué.
L'armée a précisé avoir "pourchassé la voiture, tiré en sa direction, et est parvenue à la saisir après la fuite de son conducteur".
"L'armée a saisi une voiture de type Toyota RAV4 et de couleur gris métallisé sur la route Choaybé-Ham", près de la frontière syrienne, a indiqué l'agence officielle ANI.
"Le conducteur s'est enfui du véhicule (...) à 600 mètres d'un barrage" militaire, a-t-elle précisé, soulignant que la voiture "provenait de Qalamoun et se dirigeait vers Beyrouth".
Mercredi, l'armée a annoncé avoir désamorcé des explosifs placés dans deux voitures à Beyrouth et dans l'est du pays.
Le premier véhicule contenait quelque 100 kg d'explosifs, une ceinture explosive et des obus. Le second, qui contenait également des explosifs, provenait de Yabroud, fief rebelle à Qalamoun. Un takfiriste interpellé le même jour avait admis que cette voiture devait se rendre dans la banlieue sud de Beyrouth.
Depuis le début de cette semaine, Yabroud est visée par d'intenses bombardements de l'armée qui cherche à resserrer l'étau sur cette ville, contrôlée notamment par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.